Lara Maillet et son équipe sont fières d'avoir obtenu un financement pour le projet "Se remettre de la pandémie: miser sur la proximité pour mettre en œuvre des interventions intégrées en santé sexuelle en contexte de vulnérabilité : Recherche action à Montréal-Nord (2024-2027)" du Fonds de recherche du Québec (FRQ) et de son partenaire, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), dans le cadre de l’Action concertée Programme de recherche sur les conséquences sociales de la pandémie (287 020$CAD).
Le communiqué des FRQ est disponible ici : https://frq.gouv.qc.ca/1-m-offerts-pour-des-projets-portant-sur-les-consequences-sociales-de-la-pandemie-sur-les-habitudes-de-vie-des-personnes-au-quebec/
Ce projet, porté par Lara Maillet, rassemble de nombreux cochercheuses et cochercheurs
: Sabina Abou Malham, Loubna Belaid, Naima Bentayeb, Nora Bouguezour, Jorge Flores-Aranda, Tatiana Garakani, Isabelle Ruelland, Nassera Touati ; des collaboratrices : Chantal Bayard, Mathilde Gagnon-Naud, Valérie Lépine ; ainsi que plusieurs partenaires : PACT de rue, RAP Jeunesse, Amour en action, L'Anonyme.
L'objectif de cette recherche-action est d'évaluer et accompagner, en temps réel, le processus d’implantation de services intégrés de dépistage et de prévention (SIDEP) sur le territoire de Montréal-Nord, tout en en mesurant les effets sur l’utilisation des services par les groupes vulnérables ciblés, les organisations de santé et services sociaux ainsi que leurs réseaux de partenaires, notamment communautaires, afin de favoriser une mise à l’échelle pour d’autres territoires.
Notre proposition est une opportunité pour comprendre, au plus près de l’action, comment nous remettons-nous, collectivement, d’une pandémie en faisant le choix d’investir du temps, des ressources, en concertation et en recherche pour co-construire ensemble une réponse adaptée et capable de prendre en compte les différents contextes de vie de personnes oubliées par le système, notamment en cas de crise, ainsi que les considérations politiques locales et plus globales. Le cas de l’implantation des SIDEP 3.0 pour répondre aux défis des Infections Transmissibles par le Sexe et le Sang (ITSS) semble tout indiqué : les capacités de résilience et d’adaptation de ces micro et méso systèmes sont à appréhender de manière systémique, en priorisant les gestions des interdépendances afin d’améliorer nos réponses collectives futures, que ce soient dans un avenir proche ou plus éloignée.
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